Correspondances / Lettres poétiques
(Recueil versions longues)
"Même si le soleil brûle soudain plus qu'il ne caresse, que les ongles ont pris le pas sur le plat des mains, je regarde le temps du haut de mes virages, fatigué et serein, essoufflé, mais avec la faim de tous les petits riens qui font mes nuits, mes heures, dans les feux de détresse comme dans les eaux qui déversent, au bout du fleuve, mes émotions à la mer (...) Même si rien ne passe des doutes, des manques, des toi et des parfums, dans ces lignes qui s'entassent jour après jour, heure après heure, je prends le temps sur la terrasse de sentir le vent, les tombées du soir et les embruns (...) Combien êtes-vous dans cette beauté de l'inconscience à m'avoir fait ainsi frémir ? Du premier jour et du premier geste qui ont fait que j'allais bâtir une vie entière à vous appartenir. Quelques-uns sans doute à m'avoir fait mourir, de honte ou de plaisir."
La toute première publication de Jules C (2020).
A l'occasion d'une rencontre avec une journaliste en 2018 pour participer à un ouvrage sur Etienne Daho,, l'auteur redécouvre l'ensemble de ses écrits (jamais publiés) qui s'étaient accumulés depuis 1989, enfouis pendant plus d'une décennie. Le texte "Cecil" sera publié dans l'ouvrage de Nathalie Pillet, "Etienne Daho, paroles de fans" (Ed. Camion Blanc). Et c'est aussi le temps du retour à l'écriture.
Dans "Lettres aux Princes de sciure", sous forme de lettres, Jules C sélectionne et enchaîne des dizaines de nouveaux textes courts écrits entre 2019 et 2020, pour en faire une correspondance poétique, souvent jamais adressée jusque-là. L' ouvrage comporte également une collection de textes-portraits dédiés à des artistes ou des inconnus qui l'ont inspiré ("La Constellation des égarés"). Les textes s'accompagnent de photographies originales et d'une liste musicale pour prolonger l'expérience.
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"Du vent j'ai retenu la course. De vous aussi j'ai entendu les souffles, le temps juste de perdre un peu ma route au bout des doigts de vos mains douces ; souvent pour revenir vers vous, aux sources, avant que ne s'essouffle vraiment l'espoir dans la déroute d'une ultime secousse. Au large votre chant s'étire encore. Mes pages retiennent votre envol. Quand dansait pour moi votre corps, désormais c'est votre image qui se décolle. Lentement dans ce passé qui me dévore quelques sursauts subsistent encore, maintenant que ma peau attend l'obole.
J'ai gardé dans mes doigts le souvenir d'une jeunesse, celle qui m'a fait roi des dunes qui aujourd'hui s'affaissent quand le vent les embrasse mais que la mer trop forte les caresse. Devant la mémoire qui me pousse vers vous, comme vers autant de gouffres, je prends le temps de lever les doutes au bout d'une chanson d'eau douce".
Deuxième publication de Jules C. (2021)
Dans ce second opus de correspondances poétiques, Jules C continue l'exploration de ses textes anciens écrits principalement entre 1989 et 2006. Il en découle une série de 4 mini recueils où des dizaines de textes s'enchaînent dans de nouvelles versions longues. On y suit un parcours initiatique à travers le temps. Les textes s'illustrent de photographies originales.
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